de Saint-Hippolyte du Fort ... et du monde
Auscultation de la planète terre

Santé II – maladies et facteurs environnementaux

Les facteurs environnementaux à l'étude pour certaines maladies.

Dans nos familles, nous sommes de plus en plus confrontés à des cancers, la maladie d’Alzheimer et autres Parkinson.

Au niveau de nos enfants, nous sommes nombreux à nous interroger sur des notions qui semblent sorties de nulle part, telles que déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et des formes d’autisme, notamment.

L’INSERM (1) se veut rassurant quant au fait que la notion de TDAH a été identifiée depuis le 18ème siècle et que les troubles se traitent plutôt bien avec des médicaments comme la Ritaline.

Aux États-Unis, 1.000.000 d’enfants prennent de la Ritaline. L’augmentation de 250%, depuis 1990, est probablement liée aux difficultés qu’il y a à se faire diagnostiquer afin d’obtenir une prescription.

Bien que nous manquions de statistiques, il est probable que nous soyons confrontés aux mêmes difficultés en France.

Or les rares scientifiques préoccupés par le sujet ne sont pas convaincus de l’innocence de ce type de traitements.

Malgré les campagnes de sensibilisation à l’endométriose, initiées par Julie Gayet, le monde médical, et notamment scolaire, est plutôt ignorant de cette maladie.

Celle-ci touche pourtant près de 10% des femmes en France.

De ce fait, il n’est pas rare de croiser des femmes qui depuis, parfois 15 ans, passent d’un gynécologue à un autre, avant de comprendre à quoi tiennent leurs terribles crampes.

Dans son ouvrage intitulé Anticancer (2007), David Servan-Schreiber (2) avait insisté sur certains gestes quotidiens visant à préserver notre santé. Parmi ceux-ci : ne pas hésiter à profondément éplucher nos fruits et légumes, même si une part importante des nutriments se trouvent malheureusement au niveau de la peau des aliments. Pour cause : les pesticides.

En termes de formes d’autisme, selon les études sur lesquelles on s’appuie, Irva Hertz-Picciotto (3) estime que 35 à 60% seraient attribuables à des facteurs génétiques.

Autrement dit, 40 à 65% des formes d’autisme pourraient être dus à des facteurs environnementaux.

En France, Marina Kvaskoff (4) fait partie des rares scientifiques à poursuivre des recherches sur l’impact de facteurs environnementaux sur des maladies comme l’endométriose ou encore les cancers.

Au titre de l’endométriose, elle estime à 50% le nombre de cas qui pourraient découler de facteurs environnementaux.

  1. INSERM : Institut national pour la santé et la recherche médicale
  2. David Servan-Schreiber était médecin et docteur ès sciences. Il est prématurément décédé d’un cancer en 2011.
  3. Irva Hertz-Picciotto est épidémiologiste environnementale à l’université de Californie – site Davis. Son travail est essentiellement connu pour les liens entre l’autisme et les facteurs environnementaux.
  4. Marina Kvaskoff est épidémiologiste chargée d’étude à l’INSERM.

Crédits photo : What’s up doc

Jeroen van der Goot 29 février 2024

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