Le Maffre, c’est cette magnifique ruine en bordure de l’actuelle Voie verte. Celle dont on prend pleinement conscience depuis la Route de Ganges, à hauteur du Cimetière protestant.

Un ami, jadis berger, a su m’en dire un peu plus, à propos de cette imposante bâtisse. Celle-ci semble déjà apparaitre sur la planche de 1693, avec une volumétrie comparable à celle de l’actuelle ruine.

D’après lui et son complice Aimé, familier des lieux, il s’agirait d’un établissement ayant appartenu à une riche bourgeoise de St-Hippolyte hypercentre. A priori la Baronne DE MALLET, dans la mesure où Le Maffre jouxte la Jasse de Mallet.

Ladite Baronne habitait dans l’hôtel particulier juste derrière l’actuelle hôtel de ville, rue de l’Amiral SAP.

À l’époque, il n’était pas rare que de telles propriétés agricoles soient mises en métayage. Soit dit en passant, il y aurait là également un grand bassin collectant l’eau du Cengle, faisant office d’abreuvoir.

À voir le rapiècement en façade, on comprend que la bâtisse originelle (à droite) datait d’avant 1693.

D’après nos compères, c’est le tracé du chemin de fer qui aurait sonné le glas pour Le Maffre, du fait qu’il coupait la propriété en deux.

Quant à lui, Louis CARTEIRAC en a fait le dessin ci-contre, vers 1900. L’histoire ne dit pas si c’était une vue d’artiste ou si la bâtisse existait encore à cette époque.

Crédits photo : Clarence Rigollot

Jeroen van der Goot octobre 2024