Croix-Haute, entrée de St-Hippolyte dans le temps.
Autrefois, lorsqu’on venait de Nismes, Quissac ou Sauve, on entrait au village de S-Hypolite par la rue de la Croix-Haute (cf. illustration).
Ce qui caractérisait alors les entrées d’une cité comme la nôtre, c’était cette chicane qu’on qualifierait aujourd’hui de feng shui. Depuis le carrefour de Croix-Haute, on accédait ainsi au village en passant derrière l’hospice ou, plus sympathique certainement, on pouvait faire un crochet par l’esplanade devant ce dernier, où on imagine une pause bienfaisante à l’ombre des arbres qui encadraient la fontaine. De-là, on prenait le Pont de l’Argentesse pour rentrer dans le Fond de ville.
Le fait que la cité ait été édifiée à l’écart du nœud routier de Croix-Haute, montre que Saint-Hippolyte était autrefois confiante en son économie locale.
Aujourd’hui que toutes les logiques ont été bouleversées, il faut se réinventer. Afin de redynamiser le village et relancer l’économie locale, il est important d’écouter l’avis des experts qui ont récemment remis un diagnostic voire ceux qui ont été tenus à l’écart de la réflexion comme les Architectes de Bâtiments de France (Monuments historiques); car Il faut, au contraire, restaurer l’exceptionnel patrimoine qui fait l’identité cigaloise, alors qu’il est encore temps.
Sachant que le village s’est développé autour du Petit âge glaciaire (cf. illustration II) il faut aussi comprendre qu’il est grand temps d’arrêter de malmener les arbres voire de les supprimer tout simplement.
Grand temps de réfléchir à la perméabilité des sols et au comportement thermique de ce qui fait notre empreinte écologique.
Or, depuis plusieurs mandats, voire générations, notre conseil municipal se montre insensible à ces sujets et complètement irresponsable d’une manière générale.
Jeroen van der Goot 12/11/202