Lady Crossing et ses éditoriaux décapants
03/07/2025 : Lettre ouverte à Mme Mosquito.
Madame Mosquito,
Comme chacun sait, c’est vous seule, Dame Moustique, qui pompez le sang des humains pour nourrir tous vos petits moustiquets.
Le mâle, lui, se contente de faire le kakou avec sa mob pour attirer votre attention et afficher ses futures prouesses sexuelles. Il drague, quoi…
Mais à vous, Madame, j’ai quelques questions à poser.
Pourquoi aimez-vous certaines personnes (dont hélas je fais partie) et pas d’autres ?
Et pourquoi diable piquez-vous parfois au même endroit, déjà si douloureusement sensible ?
Pourquoi vous ne prenez pas la pillule, merde !
A vous lire,
Lady Crossing 3 juillet 2025
PS Les hirondelles et autres libellules trouveront bien une nouvelle nourriture à leur goût. Ce ne sont pas les insectes volants délicieux qui manquent.
29/07/2025 : jazz, Lettre ouverte aux directeurs de festivals
Madame, Monsieur
Vous faites un boulot formidable, on ne vous en remerciera jamais assez !
Après avoir convaincu les décideurs du bien-fondé de votre projet, il vous faut boucler votre budget. Si par chance votre festival est subventionné, il vous incombera de trouver les fonds complémentaires via le mécénat, la vente d’espaces publicitaires, les dons, la billeterie …
Vous avez le lieu, c’est très important : il détermine la jauge de spectateurs – le nombre d’entrées – et participe à l’image de l’évènement. Le parc des Cordeliers à Anduze pour JazzoParc et les carrières de Jazz à Junas sont de bons exemples.
Quant à la programmation, c’est la quadrature du cercle ! Comment programmer du jazz ET séduire un large public sans perdre son âme ?
A tout ça s’ajoute logistique, communication, encadrement des bénévoles, gestion des artistes, démarches administratives, restauration et buvettes sur place … sans oublier, la scène avec sono et éclairages, l’accès au festival, les assurances … plus les imprévus et la météo capricieuse qui vous feront passer quelques nuits blanches.
Je vais en rajouter une couche : pourriez-vous, Madame, Monsieur, grâce à votre rôle décisif, promouvoir un peu plus la place des femmes musiciennes dans le jazz ?
Que diriez-vous d’un Festival en hommage à Mme Carla Bley, si mal connue du public et pourtant vénérée par les amateurs de jazz ?
D’avance je vous en remercie.
Lady Crossing 29 juillet 2025
PS Je pense aussi aux musiciennes quasi invisibles dans leurs pays d’origine : les G’naoua en font partie.