A Essouira, la médina – la vieille ville en arabe,  est carrément géniale.

Non seulement les vendeurs n’essaient pas de te transformer systématiquement en acheteur comme à Marrakech ou à Fès, mais les rues y ont été tracées à angles droits (ou presque) et on retrouve assez facilement son chemin. Un disciple de Vauban est passé par là …

Chaque échoppe a son propre style, c’est une profusion de senteurs, de couleurs et de sensations fortes qui parfois laissent un peu groggy.

Bien loin de notre univers aseptisé et ordonné, on déambule au hasard des souks : ici des babouches, là de l’huile d’argan, des caftans ou des chèches, des poteries de Safi, des tissus berbères, des épices odorants, des fruits et légumes “beldi” … sans oublier les chats partout présents.

Personne ne reste sur sa faim : à chaque coin de rue des petits restos plus ou moins marocains (on trouve même un “moules-frites” 100 % belge). 

Je défie quiconque de repartir les mains ou le ventre vides tant les tentations sont nombreuses…

Sur une photo d’illustration le boucher débite la viande à la demande, en fonction du prix négocié avant. Par exemple on peut acheter pour 10 Dhs de boeuf, peu importe le morceau.

Muriel Maire 02/2025

NB “beldi” veut dire produit local. Qui n’a jamais dégusté une banane beldi ne connait rien en bananes !