Le Diable est dans le détail.
Afin de définir et financer la requalification du Plan, la commune a postulé dans le cadre de la politique dite Centre-bourg.
La candidature cigaloise ayant été retenue, est venue chez nous pendant trois mois, une équipe d’experts pluridisciplinaire, mandatée par lesdits partenaires institutionnels (1).
En collaboration avec la municipalité, ils ont établi une feuille de route – jamais rendue publique voire partagée avec l’ensemble desdits partenaires.
En page 9 du document, on lit :
Le Plan et cours Gambetta :
- Suppression du stationnement,
- Etude paysagère.
Au niveau du programme du concours d’architectes, on lit cependant tout autre chose :
« L’actuel nombre de places [de stationnement] ne devrait pas être réduit de plus de 20 %. »
Par ailleurs, on lit des directives inhabituelles dans le cadre d’un concours d’architectes, telles que :
- « La commune souhaite déplacer la fontaine existante. »
- « La commune n’est pas attachée [au périmètre bâti délimitant le Plan, du fait qu’à ses yeux, il n’a] aucune valeur patrimoniale. »
- « La commune est ouverte à la suppression d’un certain nombre [d’arbres] si la proposition du candidat le nécessite. »
Comment en sommes-nous arrivés à un tel revirement ?
Par ailleurs, alors que, jusque-là, toutes les demandes de travaux étaient systématiquement retoquées, du fait d’un périmètre de protection (500 mètres) autour de la Maison Dugas(2), c’est avec stupeur qu’on apprend que celui-ci ne s’est jamais correctement justifié.
Au titre de la protection du patrimoine historique, on nous a laissé entendre que le projet de requalification a fait l’objet d’une étroite collaboration avec les ABF(3).
Ce partenaire s’est pourtant que très peu manifesté. La municipalité s’étant abstenue de se mettre sous la protection du monument aux morts (1939-1945), on comprend qu’il n’avait aucun pied sur lequel danser.
- Préfecture du Gard, CAUE, ABF, DREAL, Région Occitanie, …
- 36 cours Gambetta
- Architectes des Bâtiments de France : instance chargée de veiller au patrimoine historique.
Jeroen van der Goot janvier 2024