Route vers Pompignan.
Afin de pouvoir faire un rapprochement avec l’exploitation agricole romaine qui se trouvait au sud du Puech, j’ai entrepris des recherches portant sur les deux cyprès, du côté de Salle de Gour. Que savons-nous au juste sur ces arbres si ce n’est, plus ou moins, rien.
Ces êtres majestueux passent pour vivre 500 ans. Mais, du fait de leur grand âge, personne n’aura vraisemblablement assuré un suivi rigoureux.
Voilà qu’au détour d’une recherche, je tombe sur un spécimen estimé à 4 500 ans, à Abarkouh dans la province de Yazd (Iran).
À voir son incroyable tronc, on comprend qu’il n’a rien de comparable avec celui de nos deux arbres. Cependant, à regarder de près la qualité de leur écorce, on ne peut qu’imaginer que nos sujets remontent à très loin.
Par conséquent, rien ne dit qu’ils n’ont pas marqué l’entrée de la villa romaine qu’on soupçonne par-là, au même titre qu’ils le font encore aujourd’hui en Toscane.
Par ailleurs, toutes les conditions semblent être ici réunies, en commençant par le terrain qui se prête à la culture.
Plus que quiconque, nous devrions être sensibles au charme de ces cyprès, du simple fait qu’ils “chantent de toutes leurs cigales l’ivresse d’un éternel juillet” (Alain Pontoppidan).
Que ceux qui feraient la moue se ressaisissent. Quelqu’un vient de me tapoter sur l’épaule pour me dire bravo. Cependant, là où je me tromperais, c’est que ladite villa ne serait pas romaine mais gallo-romaine ; soit.
Ce qui est pour dire aussi qu’il s’agit a priori ici d’une nouvelle série.
J’en profite pour vous dire que je partage préalablement mes documents et réflexions sur les réseaux sociaux, sur un profil au nom de Saint-Hippolyte insolite. Ce afin de discuter de ceux-ci avant toute publication.
Jeroen van der Goot août 2024