Amish et strings brésiliens.
L’illustration ci-dessus correspond à une forme de caricature de l’évolution climatique.
Ce qu’elle n’exprime pas c’est que des millions d’européens se calquent sur une mode vestimentaire californienne voire hawaïenne, jusqu’en plein hiver. Le T-shirt, par exemple, remplace aujourd’hui les ringards garnements de nos grands-parents.
Le T-shirt n’est cependant pas la principale évolution qui interpelle. Côté literie, finis les alcôves à rideaux et les édredons aussi lourds qu’une chape de plomb.
On dort maintenant dans des lits « modernes ». Plus de têtes de lits capitonnées ni de matelas isolants, non plus, lourds à manipuler, à entretenir qui, par ailleurs, causent du mal aux animaux surexploités.
Comble de l’ironie, chacun se réjouit de dormir dans un lit à baldaquin.
Ce qu’il y a pourtant de certain avec ces structures, c’est que, au-delà de pouvoir jouer à cache-cache avec son partenaire, on réduit l’espace à chauffer, lorsqu’on l’équipe de rideaux en tout cas.
L’été aussi, c’est idéal pour accrocher les moustiquaires le temps d’une saison.
Aujourd’hui, la notion de confort se résume pourtant au thermostat, pour lequel le président va jusqu’à suggérer le réglage.
Crédit photo : inconnu
Jeroen van der Goot 1er mars 2024