St-Hippolyte du Fort se décline à tous les temps, passé, présent et futur. Cette petite ville du Piémont Cévenol a beaucoup à dire et offre de nombreux avantages pour y vivre pasiblement mais sans être coupé du monde.
Le beffroi de St-Hippolyte du Fort. Il se dresse depuis près de quatre siècles, massif, silencieux, presque oublié. Le beffroi de Saint-Hippolyte-du-Fort garde les marques d’un passé bien plus ambitieux que ne le laissent paraître ses murs austères. Et pourtant, les archives ne manquent pas de superlatifs pour décrire le chantier lancé en 1646 : […]
A St-Hippolyte du Fort, le réseau d’eau n’est pas exemplaire. On se doutait que notre réseau d’eau n’était pas exemplaire. Mais apprendre que près de la moitié de notre eau potable se perd, voilà qui dépasse les soupçons. En 2023, les pertes s’élevaient à 43,7 %.En 2022, elles étaient de 38,9 %, à comparer avec
Un destin bouleversé par la guerre. Le 10 novembre 1942, l’armée allemande et la 4e armée italienne franchissent la ligne de démarcation pour envahir la « zone libre » sous contrôle du régime de Vichy. Cette opération, baptisée Anton, marque la fin de l’illusion d’une France non occupée. Un an plus tard, le 8 septembre 1943, l’armistice
L’eau à St-Hippolyte du Fort. Il m’arrive souvent de m’étonner, en observant nos paysages, de ces siècles qui nous séparent de l’apogée romaine. Pas tant en termes de monuments grandioses ou d’empires politiques, mais sur quelque chose d’aussi basique, et en même temps essentiel, que la gestion de l’eau. Ce n’est, ici à Saint-Hippolyte-du-Fort, qu’au
Le grand manitou des fontaines. Aux côtés du Grand Dauphin, ce colosse de 130 kg fut sans doute l’un des derniers grands connaisseurs de nos réseaux de fontaines. Et pourtant, pour survivre, cet homme d’un savoir inestimable – toujours en sabots, la salopette trempée jusqu’à l’entrejambe – devait aussi jouer les videurs dans les bordels
L’empreinte d’un géant industriel. En 1947, Pierre Jallatte reprend une fabrique de galoches rue Carriérasse (aujourd’hui rue André Gaches) et installe son entreprise dans le fort Vauban de Saint-Hippolyte. Lors d’un voyage aux États-Unis, il découvre le concept des chaussures de sécurité et décide d’importer cette innovation en France. Très vite, l’entreprise devient un leader
Tentative d’égayer une rue à peu de frais … suite et fin. A l’automne 2024, de guerre lasse, constatant la dégradation irréversible des trottoirs rue Croix-Haute, je me suis inspirée de Ememen à Lyon. Cet artiste « répare » les chaussées avec des mosaïques ! Il a commencé le « flacking » dès 2016 en voyant un nid de
Ecologie et biodiversité cigaloise. Un couple de loutres s’est assez discrètement installé en-face de la Porte de l’Abreuvoir, vers l’An 2000. C’est en tout cas le moment où on l’a en premier aperçu. C’est intéressant de noter que cela coïncide avec la réapparition des loutres ailleurs en France et en Europe. On pense que c’est
Portfolio des oeuvres de Louis-Paul Delplanque. Publié avec l’aimable autorisation des ayants-droits à l’œuvre de l’artiste. Jeroen van der Goot octobre 2024
Incroyable mais vrai. Blotti au pied des Cévennes, le bourg de Saint-Hippolyte-du-Fort dévoile une richesse insoupçonnée d’ouvrages hydrauliques. Avec ses 4 000 habitants, il affiche une densité de fontaines plus de dix fois supérieure à celle d’Aix-en-Provence, pourtant surnommée la « Perle de Provence ». Contrairement à Aix, où les fontaines ont aujourd’hui un rôle essentiellement décoratif,
