La Gazette de Croix-Haute

Notre nouveau premier ministre ne m’inspire guère. En 2007 pourtant j’avais plus d’imagination. Il faut préciser que c’était pendant une campagne présidentielle où il y avait encore des débats d’idées …

M. Bayrou était candidat, et son nom m’avait inspiré à l’époque quelques pensées profondes. En voici des extraits :

Bayrou-blardise : le verbe blardiser n’existe pas, dommage. Ce serait quelque chose entre blablater, parler pour ne rien dire et raconter des sornettes. L’adjectif roublard, lui, existe et lui va comme un gant : “qui fait preuve d’astuce et de ruse dans la défense de ses intérêts”.

Bayrou-doudou : “confiserie faite d’une pâte sucrée coulée dans un coquillage ou une petite boite de bois ronde, et que l’on lèche”. Sic.

Bayrou-bignolles : en argot parisien, une bignole était une concierge d’immeuble, mais dans le sens péjoratif du terme : personne bavarde et indiscrète.

Bayrou-mègue :  vous ne connaissez peut-être pas le verbe rouméguer? Très utilisé ici, il signifie bougonner, protester en marmonnant … de son innocence, peut-être ?

Bayrou-pille : il voudrait nous endormir avec ses belles paroles, nous rouler dans la farine … mais heureusement ça ne marche plus.

Enfin, j’espère.

Muriel Maire 14/12/2024

Entre guillements : définitions de mots issues du Dictionnaire Culturel d’Alain Rey