La couverture de 1955.
Avant d’être réalisée, la couverture complète de l’Agal attendra encore près d’un siècle après ladite enquête (referendum) de 1860. Selon certaines sources, il semblerait toutefois qu’il y ait eu quelques travaux de couverture entrepris dès 1861.
On profite des travaux de 1955-57 pour rationaliser le nu de certaines façades. Pour véritablement désengorger la rue et l’aire où on projette un nouveau lavoir communal (projet abandonné), la municipalité rachète des maisons à trois propriétaires, en vue de libérer l’espace. A cette occasion, on crée aussi la rue des lavoirs, qu’on renommera ensuite également rue de l’Agal.
Ladite prise, où l’Agal prend son eau, est entièrement refaite et modernisée. A juger du profil de la construction, ladite prise s’inscrivait certainement dans le prolongement de l’enceinte fortifiée encore debout. Un dispositif de désensablement de l’Agal est accessible depuis ce qui a pu être l’ancien chemin de ronde. Bien que cet ensemble constituât une protection efficace contre les vidourlades, il a néanmoins été détruit par la suite.
Parallèlement aux travaux, on condamne les prises qui ne sont plus utilisées et on finit par contraindre les riverains à raccorder leur(s) WC au réseau d’assainissement.
A titre de comparaison, à cette date, Paris dispose d’un réseau d’assainissement depuis cinquante ans.
Jeroen van der Goot novembre 2023