Dans le journal de la communauté des communes Piémont cévenol d’avril, il y a un article sur les composteurs que l’on peut se procurer au Symtoma. 

Il manque juste le mode d’emploi si vous souhaitez faire votre compostage sans ennui :

1. Monter le composteur en le plaçant si possible dans un coin à l’ombre.
2. Mettre un petit lit de petites branches dans le fond, ou de la paille. C’est bien pour faire circuler l’air.
3. Respecter une règle : Mélanger, aérer, humidifier.

Explications détaillées :

– Mélanger

Nos déchets fermentescibles, donc organiques, issus du vivant, que l’on peut composter, venant de la cuisine ou du jardin, sont classés en deux catégories, les verts et les bruns. Les verts sont ceux qui ressemblent à de l’herbe verte ; ce sont les épluchures de légumes et de fruits, les mauvaises herbes arrachées… Les bruns ressemblent à du bois ; ce sont les feuilles mortes, la paille, l’herbe sèche, les fleurs fanées…

On les mélange car les déchets verts apportent de l’azote et sont compostées essentiellement par les bactéries, après avoir été broyées par les insectes et leurs larves. Les bruns, eux, apportent du carbone (constituant principal des végétaux, environ 40 %). Ceux-ci sont compostés par les champignons. Les vers de terre, ceux dits de compost en l’occurrence, ont leur part du gâteau en ingérant tout ce qui ressemble de plus en plus à de la terre.

Bref, tout ce petit monde travaille pour nous en transformant nos déchets en une substance noirâtre, très nourricière pour les plantes qui en profiteront.

Mais, allez vous me dire très justement, lorsque vous videz la poubelle à compost de votre cuisine, il n’y a quasiment que des déchets verts. Effectivement, avec un jardin, on trouve plus facilement des déchets bruns si on ramasse les feuilles à l’automne et qu’on les met de coté… Ce qui est rarement le cas. Où trouver des déchets bruns alors ?

Dans le carton ! Prenez du carton d’emballage, découpez-le en morceaux et vous avez vos déchets bruns. Sinon, vous pouvez vous procurer du broya de bois chez un copain qui a un broyeur de végétaux.

Mis en tas, il vous reste une petite opération à faire, lorsque vous apportez des déchets au composteur, c’est de mélanger en grattant les nouveaux apports avec les anciens.

– Aérer 

Une ou deux fois dans l’année, il est bon de remuer le compost. Pour ce faire, ouvrez votre composteur, videz-le, récupérez le compost fait, il ressemble alors à du terreau, et remplissez à nouveau votre composteur. Vous en profiterez pour faire la troisième opération, l’arroser !

– Humidifier

Lors du retournement du compost ou lorsque vous voyez que le dessus est très sec, arrosez le compost. L’aération et l’humidification sont nécessaires à un bon compostage car tous les êtres vivants dans le compost, insectes, larves, vers, bactéries, protozoaires, champignons…ont besoin d’air et d’eau pour vivre, se multiplier et travailler à la fabrication du compost.

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Daniel Lys avril 2024