de St-Hippolyte du Fort & du monde

histoire

Porte de Montpellier

St-Hippolyte : la porte de Montpellier

Le premier temple et le gué de la villa Mirial. Il est difficile d’évoquer ce secteur de Saint-Hippolyte-du-Fort sans une certaine amertume. Les strates qui s’y superposent racontent une histoire d’une rare densité, mais des interventions trop brutales ont brisé ce qui permettait encore de la lire. La rue de Croix-Haute, que l’on aurait cru […]

L'Agal avant le siphon de l'Argentesse

Petite histoire de St-Hippolyte 2

L’apogée du village au fil de l’eau. Tout commença avec les moulins hydrauliques. En découvrant leurs vestiges, je compris l’ingéniosité qui avait façonné ce territoire. Sur les premiers plans de Saint-Hippolyte, une mention m’intrigua : « ruisseau du Vidourle ». Pourquoi  « ruisseau » plutôt que « rivière » ou « fleuve » ? Pour le comprendre, il me fallut explorer la géologie

Réfugiés espagnols pendant leur transfert au camp de Barcarès – Pyrénées orientales

Histoire : l’exil espagnol en Cévennes

La retirada. En discutant avec les habitants de Saint-Hippolyte-du-Fort, j’ai rapidement remarqué la présence de nombreux noms à consonance espagnole. Plusieurs personnes m’ont confirmé que leurs familles étaient arrivées ici en fuyant la guerre civile espagnole ou la répression franquiste. Pourtant, malgré cette évidence, je ne m’étais jamais réellement représenté ce qu’avait été leur exil.

Corrado Felicetti

Portrait : Corrado Felicetti, de l’Italie aux Cévennes

Un destin bouleversé par la guerre. Le 10 novembre 1942, l’armée allemande et la 4e armée italienne franchissent la ligne de démarcation pour envahir la « zone libre » sous contrôle du régime de Vichy. Cette opération, baptisée Anton, marque la fin de l’illusion d’une France non occupée. Un an plus tard, le 8 septembre 1943, l’armistice

Fragment de tugulae

Aux origines de St-Hippolyte 

Le dolmen de Rascassau. Comme en atteste un dolmen de Rascassau (1), les origines de St-Hippolyte du Fort remontent à la nuit des temps. L’agglomération actuelle existe probablement depuis le 13 voire 14ème siècle. Auparavant, la population était installée au Puèch de Mar, à l’abri du vent et des pillards. Cet éperon rocheux constitue aussi

Illustration Cornelis Danckerts Amsterdam 1703

A la croisée des chemins du désert

Suite à la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, l’intendant du roi Louis XIV, Nicolas de Lamoignon de Basville, fait réaliser 22 chemins royaux. A lire le cartouche illustré du plan de ceux-ci, on comprend que ces chemins étaient ouvertement destinés à amener un peu d’ordre dans les Sevenes, où les fanatiques et autres mécontens ne descendaient des montagnes que pour faire leurs courses.

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